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Pourquoi l’Intelligence Artificielle ne remplacera jamais les tripes d’un bon recruteur ?

Selon un article Science et Avenir, tous les métiers humains seront automatisés d’ici 120 ans !

L’intelligence artificielle ou IA a pris une place de plus en plus importante dans notre société. Elle s’est même invitée pendant les présidentielles autour d’un débat passionné : pour ou contre la robotisation des emplois dans les usines mais aussi dans toutes les sphères de l’emploi en France. Le débat s’est alors cristallisé sur la possibilité pour ces machines intelligentes de remplacer l’Humain. Trop futuriste me direz-vous ? L’enjeu que représente cette nouvelle manière de travailler est pris très au sérieux, en effet selon un récent rapport du CESE, le Comité économique et social européen, 2017 sera l’opportunité de « promouvoir le développement de l’IA au bénéfice de l’humanité ».

L’intelligence artificielle a déjà fait des étincelles dans la fonction RH. En effet, le robot virtuel Lucy, présenté par Sopra RH lors du dernier forum Solutions RH de 2016, est capable comme le ferait une véritable Assistante RH de recueillir les questions des salariés, de les traiter, de fournir des documents, tout en produisant des statistiques sur les incidents résolus ou un diagramme précis des demandes récurrentes … Impressionnant, n’est-ce pas ? Que laisse présager ce chatbot RH du futur de la fonction recrutement ? Un chatbot spécialisé dans le recrutement serait-il à même de remplacer un recruteur, voire un « bon recruteur » ? Dans cet article, le point sur les relations entre IA et recrutement !

L’intelligence artificielle fait déjà du recrutement !

Selon Véronique Montamat, Directrice Marketing de Sopra RH, « le DRH devra développer des compétences dans la manipulation et l’éducation du robot s’il veut réussir la transition numérique du service tout entier »

L’IA, du recrutement prédictif aux entretiens vidéo à réalité augmentée

L’IA ne peut pas remplacer un bon recruteur… mais peut l’aider dans son travail !

« Il y a deux écoles. Ceux qui pensent que la machine aura toutes les caractéristiques humaines. Les bonnes et les mauvaises… Elle sera cupide, voudra du pouvoir et asservir les autres. Et il y a ceux, les plus nombreux, qui pensent que la machine raisonnera par rapport à son propre empire. Elle voudra sécuriser son accès à l’énergie, la stocker et survivre. »- (Charles-Édouard Bouée, président du cabinet de conseil Roland Berger – La Tribune)

Communication, écoute et empathie : les limites des machines intelligentes

Néanmoins, un risque non négligeable quand on laisse l’IA gérée de A à Z certaines étapes de recrutement est de voir éliminer d’emblée des candidats qui ne correspondraient pas à 100% au profil recherché. Sélection naturelle ou plutôt artificielle me direz-vous ? Il est clair que l’IA peut apporter son aide sur bien des aspects du recrutement mais l’intervention humaine reste plus que nécessaire pour proposer une évaluation digne de ce nom, aussi bien portée sur le savoir-faire que sur le savoir-être, afin de ne pas discriminer certains candidats « mal digérés » par la machine !

Si cet article vous a plus, je vous invite à télécharger notre livre blanc « L’Expérience candidat : le «crash test» de la marque employeur ou à nous contacter directement.

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